Tribunal
de
Commerce
du
Département
de
la
Seine
Paris,
ce
13
mars
1827
Monsieur,
J'ai
fait,
il
y
a
quelques
années,
des
expériences
nombreuses
et
réitérées
pour
blanchir
un
suif
brun
pareil
à
l'échantillon
que
vous
m'avez
adressé,
et
mes
recherches
ont
été
comme
mes
essais
sans
résultat.
J'ignore
si
quelqu'un
a
été
plus
heureux
que
moi,
je
ne
l'ai
pas
entendu
dire
quant
à
présent.
Ce
que
je
sais
très
bien,
c'est
que
votre
suif
brun
ne
saurait
être
employé
à
la
fabrication
de
la
chandelle,
il
ne
pourrait
être
du
moins,
que
mêlé
avec
le
suif
du
commerce.
Quelques
fabricants
l'emploient
je
le
sais
encore,
par
dixième,
par
vingtième,
mais
ils
exposent
leur
chandelle
à
l'air
pour
lui
faire
perdre
son
odeur
et
la
blanchir,
et
ne
fournissent,...
définitif,
que
de
très
mauvaises
marchandises.
Dans
l'usage
ordinaire,
le
suif
brun
est
employé
par
les
corroyeurs,
par
les
machines
à
vapeur,
et
par
les
lampions.
Je
crois
en
être
le
plus
grand
consommateur
pour
ce
dernier
usage,
mais
il
brûle
si
mal,
que
je
ne
l'emploie
même
encore
que
dans
une
proportion
d'un
tiers
au
plus.
Si
par
vos
connaissances
approfondies,
vous
pouviez
parvenir
à
blanchir
le
suif
dans
son
application
à
la
chandelle
commune,
vous
rendirez
un
véritable
service
aux
fabricants
en
général
et
aux
consommateurs
;
pour
mon
compte
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